Le temps ne passe pas, c’est l’espace, qui se remplit de suggestions, de propositions offertes.
Le temps est l’argument dans une dramatique, dans un rêve.
Cet à priori se joue des codes du réel, en répétant l’impossible, en bouleversant les équilibres fragiles du quotidien.
La vidéo procède des mêmes arguments en multipliant les temps, en mariant au quotidien, au présent, des images perturbantes, oniriques, sur lesquelles le spectateur n’a pas de prise et conjugue distance et sensibilité.
La figure imaginaire est au coeur du travail, dans le cadre, le mouvement, les couleurs, les matières.
Dans le rêve, le temps tel que nous le vivons n’existe pas.
La contemplation met en résonnance l’improbable et l’image du réel.